Un peu moins de 4 ans après la sortie du film culte de Steven Spielberg « Il faut sauver le soldat Ryan », un cousin spirituel débarque en jeu vidéo : « Medal of Honor Allied Assault », conçu par le studio 2015.
Tous deux partagent une esthétique et une bande son à la tonalité similaire ; mais tandis que le film questionne la valeur de la vie humaine en temps de guerre, le jeu prend une orientation arcade en positionnant le joueur comme élément décisif et inarrêtable dans un conflit de très grande ampleur.
On traverse l’Afrique du nord, la Norvège, la France et l’Allemagne pour repousser l’ennemi sans jamais faire de prisonnier.
Ce Medal of Honor reste un jeu fun avant tout, un divertissement au récit fantasmé qui vaut toujours le détour pour les amateurs de FPS qui passent par là.

Je me souviens parfaitement de la mission du débarquement en Normandie sur mon PC de l’époque, scotché par l’animation des soldats autour qui progressaient avec beaucoup de difficulté, les gerbes de sable qui se soulevaient dans les airs, le bruit des armes qui claquaient au loin et ce sentiment d’insécurité à chaque déplacement…
Un coup de poing pour l’époque et il faut bien l’admettre, le plus spectaculaire argument marketing du titre qui pourtant ne déméritait pas sur l’ensemble du barème.
Je vous emmène parcourir un jeu important sans lequel n’aurait peut-être jamais existé la série Call of Duty.

Un allié qui parle verlan et qui sort du cadre, un faux passeport qui ne tire pas de balles, des bergers allemands à 5 pattes et une coupure de courant à cause du chef cuistot ;
Sortez votre casque de chantier et prenez une craie avec vous, on a du boulot !