Nom du jeu : Doom
Support :
Année de sortie : 1993
- Support joué : PC
- Nb joueurs : Solo
- Jeu entier : true
- Approche : Découverte
- Voix : Live
- Conditions : Streaming
- Date post : 08-05-2020
- Date tournage :
- Durée : 4h00
Quoi de mieux pour clôre en beauté cette saison pilote de One Shot,
qu’un jeu ayant à lui seul défini un genre dont la progéniture plus ou moins légitime sera appelée durant de nombreuses années « Doom-like ».
Contrairement à ce que peut laisser croire son ésthétique aujourd’hui désuette, Doom fut une révolution technologique à sa sortie en 1993; si bien qu’il fut le premier jeu cité dans une démo technique de l’époque, et que le niveau E1M2 Power Plant fut utilisé par Bill Gates pour la promotion de Windows 95 !
Il faut user d’un regard vierge pour apprécier les bases du FPS posées par le jeu dans les domaines du gameplay et du level design, rendues possibles par le moteur de jeu développé par John Carmack (qui au passage s’est retrouvé en détention étant adolescent pour avoir tenté de voler un Apple II).
Honte à moi de parcourir ce jeu 17 ans après sa sortie, mais mieux vaut tard que jamais.
Au delà du contexte historique et de la renommée du titre, il faut souligner que le plaisir de jeu est toujours présent, preuve d’une conception intelligente et même passionnée à en lire les anecdotes de développement.
Nous avons affaire là à un monument qui a marqué les joueurs à sa sortie, et qui s’est inscrit à juste titre dans la culture populaire, aux côtés entre autres de Pac-Man, Tetris et Mario.
Des démons aux noms tous mignons, une référence olé-olé qui fout les boules, des armes surpuissantes qui ne servent à rien et un disque dur plein à craquer;
Sortez le BFG 9000, mettez Interlude de Booba et c’est parti pour une chasse en enfer !
PS: Je ne m’attaque ici qu’aux trois chapitres présents à la sortie du jeu.